Paris, France – Le Stade de France a vibré au rythme de Beyoncé les 19, 21 et 22 juin 2025, alors que la superstar mondiale posait ses valises pour trois dates monumentales de son très attendu « Cowboy Carter Tour ». Ces concerts, tous sold-out en un temps record, ont offert au public parisien une immersion spectaculaire dans l’univers audacieux et profondément américain de son dernier album, « Cowboy Carter », tout en célébrant l’ensemble de sa carrière iconique.
Dès l’ouverture des portes, l’excitation était palpable. Les fans, vêtus parfois de tenues inspirées par le style western chic de l’ère « Cowboy Carter« , attendaient impatiemment de découvrir comment Queen B allait transposer la richesse de son nouvel opus sur scène. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que Beyoncé a surpassé toutes les attentes.
La scénographie était à couper le souffle, digne d’une production hollywoodienne. Des bras robotiques aux taureaux mécaniques grandeur nature, en passant par des plateformes lévitantes incluant une Cadillac Eldorado rouge rutilante et une balançoire en forme de fer à cheval, chaque détail était pensé pour créer une expérience visuelle immersive. Les effets pyrotechniques et les jeux de lumière grandioses ont transformé le Stade de France en un écrin à la démesure de l’artiste.
La setlist, savamment orchestrée, a navigué entre les pépites de « Cowboy Carter » et les tubes intemporels qui ont jalonné la carrière de Beyoncé. Le public a ainsi pu se délecter de l’hymne introductif « AMERIICAN REQUIEM », se laisser emporter par la puissance de « YA YA », vibrer sur « TEXAS HOLD ‘EM », et être ému par les reprises magistrales comme « Blackbiird » des Beatles ou une version poignante de « Jolene » de Dolly Parton. Mais Beyoncé n’a pas oublié ses classiques, enchaînant des interprétations enflammées de « Crazy in Love », « Single Ladies », « Formation » ou encore « HEATED », pour le plus grand plaisir des fans de la première heure.
Mais ce qui a véritablement marqué ces dates parisiennes, ce sont les moments de pure magie et les surprises inattendues. Le jeudi 19 juin, le Stade de France a explosé lorsque Miley Cyrus est apparue sur scène pour un duo historique sur « II MOST WANTED ». C’était la toute première fois que les deux superstars interprétaient ce morceau ensemble en live, offrant un moment d’anthologie qui restera gravé dans les mémoires.
Les apparitions de Jay-Z, le mari de Beyoncé, ont également fait sensation. Le rappeur a rejoint sa femme pour des interprétations puissantes de « Crazy in Love » et « N***** in Paris », transformant le concert en une véritable fête familiale du hip-hop et du R&B. Et comment ne pas mentionner la présence de Blue Ivy Carter, la fille aînée de Beyoncé, qui a une nouvelle fois prouvé son talent de danseuse, s’imposant comme une véritable star en herbe et faisant la fierté de ses parents et du public.
Au-delà du spectacle pur, le « Cowboy Carter Tour » est aussi un puissant manifeste artistique. Beyoncé y réaffirme avec force les racines noires de la musique country, brisant les barrières et les stéréotypes. Chaque performance est un acte de réappropriation culturelle, une célébration de l’héritage afro-américain dans un genre trop souvent essentialisé.
Les trois concerts parisiens du « Cowboy Carter Tour » resteront sans aucun doute comme l’un des événements musicaux majeurs de l’année 2025 en France. Beyoncé a prouvé une fois de plus qu’elle est une artiste complète, une visionnaire capable de se réinventer, de surprendre et d’offrir des expériences scéniques inégalées. Le public parisien en est sorti ébloui, témoin d’une consécration artistique et d’une célébration vibrante de la musique et de la culture.
